Leçon 3

C’est culte !
En 1801, Bonaparte s’attaque à une question épineuse : les religions. En effet, depuis la Révolution, les Français se déchirent à ce sujet. Quel statut leur donner ?
Pour le Premier Consul, la réponse est claire :
- D’un côté, l’État garantit la liberté de conscience (un acquis de la Révolution).
- De l’autre, les cultes sont contrôlés et surveillés. Les prêtres, rabbins et pasteurs sont donc nommés et payés par l’État.

Claude-Louis Desrais, Triomphe de Bonaparte (allégorie au Concordat et à la paix d'Amiens),
1801-1802, dessin, 50,5 x 82 cm, musée Carnavalet, Histoire de Paris / Photo : CC0 Paris Musées
Le catholicisme a une place particulière, mais il n’est plus "religion d’État", seulement "religion de la majorité des Français". C’est ce qu’affirme un traité signé entre Bonaparte et le pape : le Concordat.
Bonaparte repense les rapports de la France avec les religions, notamment avec le catholicisme grâce au Concordat.